samedi 21 janvier 2012

La durée de l'amour, l'amour dans la durée.

L'amour dure trois ans ? Vraiment ?
Partout vous l'avez lu, c'est apparemment dans l'air du temps.

Avant de nous prononcer de façon aussi radicale, il nous faudrait d'abord savoir de quoi il est question : de quelle sorte d'amour parlons-nous ici ? Il n'y a en vérité pas qu'une seule sorte d'amour et la nature de celui-ci pourrait bien influer sur sa durée...

Examinons un instant le sujet au-delà de la formule accrocheuse choc chère à Beiggbeder.

S'agit-il là de mon amour pour un sac ou pour une paire de chaussure ? De ma passion soudaine pour un bijoux fantaisie ou de mon attraction de toujours pour un solitaire intemporel ?

Soyons honnête, j'aimerai toujours mon premier Céline, mais souvent j'ai envie pour ne pas dire besoin de... et bien oui, d'aller voir ailleurs, de renouveler l'attrait qu'il a déclanché en moi en prenant périodiquement et pour une durée parfois relativement prolongée un autre sac. Cela ne signifie pas pour autant que je ne l'aime plus et que je ne retournerai pas vers lui, aucunement. Mais c'est ainsi, ce beau Yves St Laurent me fait de l'oeil avec son imprimé sauvage, son souffle de fantaisie et de liberté.
Cet amour originel est toujours là, des années après mais ces affections parallèles, quoique passagères en apparence, sont profondes ; elles non plus ne se terminent jamais tout à fait, je reviendrai vers ces essentiels bien des fois, je le sais...

On n'aime pas son trench Burberry comme on aime la petite veste Zara bien coupée qui habille d'une élégance si nonchalante notre tenue décontractée. Cette petite veste est parfaite, elle semble avoir toujours fait partie de notre vie, pourtant on la sait interchangeable avec celle de la saison prochaine qui prendra sa place, et si on la garde, on sait bien qu'une autre aurait tout aussi bien fait l'affaire. Mon trench sera toujours un indispensable, ma valeur sûre, mon refuge.

Yves, Christian, Céline, Gabrielle, et autres Sergio je veux vous le dire les yeux dans les yeux.
Je n'hésite pas à m'élever contre le cynisme ambiant pour le clamer : oui, l'amour peut durer toujours !
Non, je n'ai pas peur du ridicule et des clichés, je n'ai pas peur du premier degré je suis prête à le crier :
je vous ai attendus toute une vie et vous êtes tout pour moi, vous êtes comme une partie de moi, une extension de ma personne.
Oui, je vous aime, je vous ai toujours aimés et toujours je vous chérirai !

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